Je privilégie une approche intégrative, basée sur le massage, la physio et la fasciathérapie, complétée par d’autres outils qui favorisent le mieux-être de l’équidé, en agissant tant sur son mental que sur son corps. J’associe ces différentes pratiques dans la recherche d’optimisation des résultats sur votre cheval ou poney, indépendamment de votre niveau d’équitation ou votre discipline.
J’ai une formation scientifique de base (un master en psychologie clinique) qui me permet d’avoir un regard global, bio-psycho-social, sur l’équidé. Je souhaite offrir les meilleurs pratiques internationales aux équidés. Je parle trois langues ce qui me permet d’aller à la recherche des meilleurs savoir-faire à l’étranger. Je me forme donc régulièrement dans des pays anglo-saxons et germanophones pour parfaire ma pratique et proposer des services basés sur la science, innovants et efficaces.
Avis aux propriétaires : les équidés développent en général rapidement une forte complicité avec moi – même ceux au comportement difficile ou « hostile ». Cela est une base très utile et même nécessaire pour le travail avec lui et me permet de travailler aussi avec les équidés qui refusent d’être massés en général. L’humain le plus important pour lui restera cependant vous. C’est pourquoi, dans la limite de vos intérêts, besoins et capacités du moment, je transmettrai mon savoir-faire si vous le souhaitez.
Les apports de la massothérapie équine vont bien au-delà de la détente et du bien-être. C’est une thérapie appliquée par les mains qui prépare aux compétitions, aide à la récupération, aide à la guérison d’une blessure musculo-squelettique*, et aide votre cheval à retrouver équilibre, souplesse et performance. Vous sentirez votre cheval différent après un massage.
Qu’est-ce qui provoque les contractions musculaires ? Les raisons les plus courantes sont un travail « inadapté » (n’oublions pas que le cheval n’est pas fait pour être monté… qui n’a pas déjà monté un cheval de façon « inadaptée »?), sans oublier l’équipement, des raisons posturales, des déséquilibres musculaires, les compensations (surutilisation de certains muscles etc.), une souplesse insuffisante, les blessures et le stress émotionnel : le stress provoque l’augmentation d’adrénaline et de cortisol dans le système, le système nerveux envoi ensuite des signaux aux muscles via les nerfs … Une approche holistique et intégrative promet donc les meilleurs résultats.
Les différents facteurs sont liés entre eux et se renforcent mutuellement : la douleur augmente le stress et les compensations. Lorsque les articulations sont immobilisées pendant une longue période, les muscles, les fascias, les ligaments et les tendons peuvent perdre leur extensibilité. Le manque de souplesse autour d’une articulation entraîne un collage des tissus et favorise un croisement anormal des fascias.
Les perceptions de nos mains sont des guides précieux pour le travail, le tissu superficiel de l’équidé est palpé dans son intégralité lors de la première séance. Ce travail permet de connaître les zones de différences de températures, des tensions localisées, de variabilité de tonus etc. C’est aussi ce travail qui permet de comprendre les compensations, les déséquilibres. Grâce à un ensemble de techniques utilisées (cf. Services), j’adapte mes soins en fonction du besoin du cheval. Dans certains cas il faudra peut-être plusieurs séances pour un résultat durable (4 dans l’idéal). Mais dans la plupart des cas vous sentirez la différence dès que vous remonterez en selle après la séance.
Qui sont mes patients ?
Chevaux de sport. Chevaux à la retraite. Chevaux de ferme, de travail. Juments poulinières, poulains. Chevaux de compagnie, Chevaux de loisir. Chevaux d’école. Chevaux de randonnée. Chevaux de course reformés ou en cours de reformation (trotteur, pur-sang etc.), etc.
Qui suis-je ?
Certains propriétaires ont besoin de comprendre à qui ils confient leur protégé, c’est pour eux que j’ai rédigé cette présentation.
Arrivée en France à l’âge de 19 ans pour parfaire mon français, je me suis d’abord consacrée aux études de langues étrangères pour l’ouverture au monde et l’accès au savoir qu’elles permettent. J’ai travaillé quelques années dans le conseil, ce qui m’a permis de comprendre l’importance d’être méthodique et systématique et que dans les meilleurs projets, la recherche d’excellence et des meilleures pratiques internationales doit coexister avec une volonté de pragmatisme, d’efficacité et de recherche de quick-wins : On travaille toujours avec les ressources et les limites de son client.
Prenant conscience du fait que le monde des entreprises est limité par des enjeux de pouvoir qui ne m’ont jamais inspiré je suis devenu psychologue clinicienne pour pouvoir me consacrer aux blessures des individus, un à la fois, pour les accompagner dans leur croissance post-traumatique et pour leur permettre de se développer en fonction de leurs valeurs et de leurs potentialités.
Les études de psychologie clinique m’ont permis d’acquérir aussi une bonne compréhension du fonctionnement du cerveau, du système nerveux ainsi qu’une rigueur scientifique. Ce travail continue à faire sens pour moi aujourd’hui mais il m’a permis de comprendre aussi que les relations homme-animal sont souvent incomprises dans ce que l’on peut s’apporter mutuellement.
Cavalière de dressage classique depuis plus de 15 ans, je me suis formée aux interactions homme-animal et comment les améliorer pour les rendre mutuellement bénéfiques. Perfectionnisme, peur du rejet (du cheval ? des autres cavaliers ?), peur de la perte de contrôle – on vient toujours avec son passif dans la relation inter-espèces.
Une fracture subie dans le contexte d’une agression par un homme qui m’est inconnu m’a permis de mieux comprendre la complexité des processus de réhabilitation et tous les aspects qui les régissent, en commençant par le fonctionnement d’une articulation « guérie sur la radio » mais endolorie, qui est améliorée et qui perd sa douleur si on poursuit le renforcement, parce que l’os est mieux maintenu grâce aux muscles renforcés et ne bouge plus de façon douloureuse dans son socle.
Par ailleurs ce sont les mêmes récepteurs qui transmettent le ressenti de la douleur (nociception) et la proprioception au cerveau. On peut donc agir sur le ressenti de la douleur en agissant sur le ressenti d’une zone du corps : autrement dit, l’un peut se substituer à l’autre. Le cerveau « évite » souvent un endroit traumatisé.
De même les aspects psycho-affectifs au sens large, la confiance aux soignants, les facteurs permettant de retrouver une résilience et une croissance post traumatique face à un événement aussi absurde qu’injuste.
J’aime ce slogan bouddhiste « l’enseignant arrive quand l’élève est prêt ». J’aurais contesté que j’étais prête pour cette « FGO » comme disent les anglosaxons (f*cking growth opportunity) mais j’ai essayé de la saisir le mieux possible, je n’avais pas le choix. Et c’est aussi grâce à cette expérience que je suis ce que je suis aujourd’hui.
D’ailleurs, mon ‘kiné’ de cette période est devenu mon « athletic therapist »: il m’accompagne pour réaliser mes objectifs de renforcement, qui me permettent d’exercer ce métier très exigeant physiquement.
Consciente que la nature de proie des équidés rend leur ressenti dans leur corps étroitement lié à leur bien-être, leur confiance et leur résilience, j’ai continué à me former aux différentes approches de body work, de massage et de physio équin, de santé des fascias*, de la proprioception, de thérapie du trauma chez l’animal, etc. (liste complète ici).
Mon travail avec les équidés et leurs propriétaires se situe à l’intersection de ces différents acquis. Chaque équidé est un athlète mais aussi une personnalité, une histoire, un corps qui fonctionne de manière indissociable avec tout cela et qu’il s’agit de comprendre de manière globale.
Les fascias** en particulier sont étroitement en lien avec le fonctionnement du système nerveux, du vécu émotionnel de l’équidé et attirent actuellement énormément d’intérêt à l’international. C’est la raison pour laquelle je me suis formée au myofascial release (« libération myofasciale ») chez Katja Eser et Liza Kimble.
C’est ma volonté de pouvoir faire bénéficier tous types d’équidé (du shetland au cheval de trait en passant par le ‘hanovrien’ de dressage et le double poney) ces approches innovantes et ne pas les réserver à un segment particulier : j’imagine que la plupart d’entre nous ont commencé en centre équestre ? C’est pour cette raison que je propose des offres tarifaires aux centres équestres et aux élevages (me contacter).
**On considère aujourd’hui qu’il s’agit d’une seule fascia qui englobe les muscles, les organes, etc. comme un grand réseau de tissu conjonctif qui est aussi en même temps en interaction avec les organes et le squelette (c’est sur ce principe prouvé scientifiquement, cf. les publications de Dr. Rikke Schulz et al. par exemple, que se basent des techniques comme l’acupuncture par exemple). On continu néanmoins à parler « des fascias » au pluriel, j’emploie les deux expressions sur mon site web.
*N.B En France, l’ostéopathie et la physiothérapie sont réservées aux médecins vétérinaires.
Le vétérinaire reste le seul référent soignant de votre animal. Une séance de massage ne remplace pas un acte vétérinaire. Je travaille en lien avec le diagnostic et les recommandations de traitement du vétérinaire, et je prodigue des massages etc. au cheval au vue de son bien-être et de sa performance athlétique.