Confiance et peur : le mental du cavalier

Centaure ou en mode survie?

Nos émotions jouent un rôle crucial dans la qualité de notre comportement et dans nos relations, y compris avec notre partenaire équin.

Elles sont essentielles dans notre développement, dans nos processus de changement, d’apprentissage et de performance.

Le système limbique joue un rôle clé dans notre cerveau dans l’organisation de nos émotions. La peur ou la douleur, la résignation consomment une quantité considérable d’énergie « nerveuse », tandis que le plaisir et la joie augmentent, libèrent l’énergie « vitale » – chez le cheval comme chez l’homme.

Cela vaut donc le coup d’améliorer la résilience émotionnelle et la confiance des deux partenaires.

En ce qui concerne l’homme :

  • Surmonter l’impact des mauvaises expériences et des traumatismes : dépasser le stress négatif, les ruminations paralysantes et l’aversion suite à un accident ou une blessure (cf. EMDR). Retrouver son niveau d’aisance et de motivation après un vécu de perte de contrôle etc. L’EMDR intervient précisément là où le stress se forme dans le corps, c’est-à-dire dans le système limbique du cerveau.
  • Régulation du stress lié à la performance : par exemple dans des situations de tension sociale dans l’équipe (humain-humain / humain-animal)
  • Ressources : renforcement de l’estime de soi et de la motivation personnelle, transformation des croyances limitantes en croyances ressources, améliorer son auto-détermination
  • Coaching sportif et mental: amélioration des performances, dépasser ses freins, manque d’efficacité
  • Surmenage physique et manque de sommeil, perfectionnisme contre-productif

Dans le sport (de performance) la performance doit être mobilisée de manière ciblée au jour J et une condition mentale forte et stable est exigée. Un athlète qui doute, agit de manière très émotionnelle, anxieuse ou incertaine se crispe et n’obtient pas les résultats souhaités. Une spirale descendante peut se mettre en place.

Souvent, des expériences négatives lointaines liées au sport ou à l’école sont à l’origine de ces cognitions et comportements, comme le souvenir de situations embarrassantes lors des cours d’éducation physique à l’école, de blessures douloureuses ou simplement d’expériences désagréables dues à une mauvaise situation d’entrainement. 

Ces souvenirs ne sont souvent plus conscients pour l’athlète, mais ont été enregistrés, par exemple, que le sport n’est pas une activité positive, qu’il est dangereux ou trop fatigant. Même dans le sport de haut niveau, les athlètes luttent contre de tels « ennemis intérieurs ».

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